La grande différence cette fois-ci était que le terme « addiction au smartphone » était clairement entré dans le langage courant. En 2016, il paraissait encore un peu excessif, mais en 2018, l'inquiétude commençait à se faire sentir. Vous pouvez lire les rapports ci-dessous, mais voici quelques extraits de quelques-unes des nombreuses candidatures reçues :

« Le défilement constant. »

« J'ai essayé avec un vieux téléphone classique, c'était comme revenir à un ancien téléphone, avec tous ses avantages et ses inconvénients. Qui fait ça ? »

« Nous utilisons beaucoup nos téléphones. Pourquoi ne devraient-ils pas être à la fois beaux et fonctionnels ? »

« Je fais ma propre version maintenant, mais j'ai dû me contenter d'un téléphone jetable cassé qui a 10 ans... »

En tant que designer d'interface utilisateur pour des produits numériques, j'ai souvent remis en question certains critères de réussite utilisés dans mon secteur, notamment l'engagement comme indicateur de réussite. Tant que cela ne changera pas, il sera malheureusement très difficile de lutter contre des centaines de designers qui cherchent à vous accrocher à leurs produits. […] Il y a une certaine ironie à cela, car je conçois pour ces produits, mais je souhaite m'en éloigner. Mais je pense que c'est l'occasion pour moi, en tant que designer, de prendre conscience de la valeur de notre attention et d'essayer d'appliquer cette leçon dans mon secteur, dans l'espoir d'influencer un changement d'approche technologique.

« J'ai commencé à me débarrasser de tous mes profils sur les réseaux sociaux et j'ai immédiatement constaté l'effet positif que cela a eu sur moi. Je suis beaucoup plus calme maintenant, et j'aimerais que cela continue ainsi, en éliminant aussi définitivement mon smartphone. »