Pendant ma détox numérique, j'ai mieux dormi. Sans rien à regarder le soir, je me suis détendue et je me suis endormie. J'ai passé mes moments éveillés à interagir avec ma fille, plutôt qu'à zapper Twitter.
Pendant la journée, j'étais moins distraite par les conversations, car je n'essayais pas de naviguer et de parler en même temps. J'ai aussi passé plus de temps à observer mon environnement. J'ai même vu trois personnes assises ensemble dans un restaurant, toutes rivées sur leur téléphone ! Le premier soir, j'ai aussi ouvert un livre pour la première fois depuis longtemps.
Alors que ma fille était quelque peu déconcertée par le nouveau téléphone, se demandant pourquoi il ne lisait pas de dessins animés ni n'affichait de photos, elle était fascinée par l'appareil photo numérique que j'avais emporté. Nous avons joué avec et pris quelques photos ensemble. C'était peut-être la première fois qu'elle voyait un appareil photo dédié.
J'utilise souvent mon téléphone pour consulter des cartes, mais la transition depuis Google Maps a été moins problématique que prévu. J'ai trouvé un vieux plan de poche et je l'ai emporté avec moi, m'y référant à plusieurs reprises au cours de ces 48 heures : lors de notre sortie à St. Hanshaugen, pour trouver l'adresse d'une fête d'anniversaire à laquelle ma fille devait assister et pour choisir un point de rendez-vous avec un ami pour une bière. J'ai aussi remarqué la multitude de plans disponibles dans les transports en commun. L'avantage des cartes physiques, c'est qu'on a tendance à les consulter rapidement et à mémoriser les emplacements, plutôt que de suivre les indications à la lettre.
Le téléphone lui-même était magnifique et j'ai particulièrement apprécié la polyvalence de presque chaque bouton, basé sur un appui long ou le contexte. L'interface utilisateur est bien pensée.
Ruarí Ødegaard
Gazouillement: @ruari
